Pembrolizumab (Keytruda)

Messages clés

• ACMTS recommande aux régimes d’assurance médicaments publics de rembourser Keytruda en monothérapie dans le traitement du cancer de l’endomètre métastatique avec forte instabilité microsatellitaire (IMS) ou déficience du système de réparation des mésappariements (SRM) qui ne peut être retiré par chirurgie ou s’est propagé à d’autres parties du corps, chez l’adulte dont les tumeurs ont progressé après un traitement antérieur et qui n’a pas d’autres options de traitement, sous réserve de certaines conditions.
• Keytruda ne doit être remboursé que chez les adultes atteints de cancer de l’endomètre inopérable ou métastatique avec forte IMS ou déficience du SRM qui sont en assez bonne santé (bon indice fonctionnel selon l’évaluation d’un spécialiste). De plus, il ne doit être remboursé que chez les personnes n’ayant jamais reçu d’inhibiteur de la protéine de mort cellulaire programmée de type 1 (PD-1) ou de son ligand (PD-L1) et qui ne présentent pas de métastases actives au système nerveux central (SNC) ou de maladie auto-immune évolutive.
• Keytruda ne doit être remboursé que s’il est prescrit dans une clinique d’oncologie en consultation externe, si le traitement est supervisé et administré dans un établissement possédant une expertise en administration de traitements généraux et si son cout est réduit. Keytruda ne doit pas être remboursé en combinaison avec d’autres traitements généraux contre le cancer de l’endomètre avec forte IMS ou déficience du SRM.