Le modèle de petite habitation en soins de longue durée des personnes âgées

Messages clés

• Le modèle de soins de longue durée en petite habitation change d’appellation d’un pays à l’autre. Différents modèles comportent différentes caractéristiques (p. ex. nombre de résidents, degré de liberté des résidents, aménagement de l’établissement), mais trois éléments y sont récurrents : les unités fonctionnelles abritent de petits groupes de résidents, les activités quotidiennes habituelles y sont reproduites et le personnel est décentralisé.
• La principale différence de philosophie entre le modèle de petite habitation et le modèle répandu de grands établissements de soins de longue durée réside dans l’importance accordée aux soins axés sur la personne résidente. La démarche de soins du premier modèle est ancrée solidement dans la liberté de choix et l’autonomie des résidents.
• Dans le modèle de petite habitation, la définition stricte des tâches fait place à la souplesse, et l’ensemble du personnel prend part à la prise de décisions. Des équipes de travail autogérées universelles en sont des caractéristiques essentielles. Le personnel de première ligne doit posséder d’excellentes aptitudes interpersonnelles afin d’assurer la bonne mise en œuvre du modèle.
• La documentation ne révèle pas de tendances marquées quant à l’incidence du modèle de petite habitation sur les résultats chez les résidents comparativement au modèle répandu d’établissements de soins de longue durée. Cette absence s’explique probablement par le manque d’uniformité des résultats mesurés et la variabilité entre les modèles de petite habitation. Cette constatation correspond aux autres examens sur le même sujet.
• Il existe peu de documents portant sur les expériences canadiennes de modèles de petite habitation. La majorité des études répertoriées utilisent des données des États-Unis et de pays d’Europe, ce qui pourrait limiter la généralisabilité des résultats au contexte canadien.