Vol. 2 No. 5 (2022)
Examens d’une technologie de la santé

Les antipsychotiques de deuxième génération injectables : efficacité clinique

Publication : May 9, 2022

Messages clés

  • Les données probantes présentées dans ce rapport sont limitées, étant donné que l’information statistique n’est pas déclarée de façon adéquate dans les études retenues.
  • Lorsque l’on compare les injections de palmitate de palipéridone, un antipsychotique de deuxième génération, aux injections de décanoate d’halopéridol, un antipsychotique de première génération, on constate peu ou pas de différence dans l’efficacité du traitement ou les évènements indésirables.
  • Lorsque l’on compare les injections de palmitate de palipéridone (deuxième génération) aux injections de décanoate d’halopéridol et de décanoate de fluphénazine (première génération) administrées en concomitance, on trouve peu ou pas de différence quant aux abandons du traitement.
  • Les taux d’hospitalisation semblent plus élevés chez les patients ayant reçu des injections de décanoate d’halopéridol que chez ceux recevant des injections d’agents de deuxième génération, soit la rispéridone ou l’aripiprazole; on note toutefois peu ou pas de différence entre les injections de rispéridone et les injections de décanoate d’halopéridol et de décanoate de fluphénazine administrées en concomitance.
  • On constate peu ou pas de différence entre les injections de rispéridone et la prise orale d’antipsychotiques de deuxième génération (quel que soit l’agent), entre les injections d’olanzapine (deuxième génération) et la prise orale d’olanzapine, ou entre les injections d’aripiprazole et la prise orale d’aripiprazole pour ce qui est des patients cessant le traitement. En outre, on note peu ou pas de différence entre les patients recevant des injections d’aripiprazole et ceux recevant le même médicament par voie orale pour ce qui est des évènements indésirables.
  • Certaines études observent une différence entre les injections d’agents de deuxième génération et la prise orale d’agents de deuxième génération pour ce qui est des rechutes, alors que d’autres études trouvent peu ou pas de différence.
  • Les patients recevant des injections d’olanzapine pourraient séjourner moins de jours à l’hôpital que ceux recevant le même médicament par voie orale.